En 1974, Francis Cabrel, qui avait 21 ans, se présente en solo à un concours de chant à Toulouse et interprète Petite Marie, titre qu’il a écrit pour sa femme Mariette.
Deux ans après avoir remporté le premier prix la bas, CBS lui propose un contrat. Son premier album a passé un peu inaperçu mais CBS lui offre une seconde chance avec l’album, Les chemins de traverse, en 1979. Succès inattendu, le titre extrait de l’album, Je l’aime à mourir, se hisse en tête des classements.
En 1989, son nouvel opus fabriqué dans son propre studio d’enregistrement à Astaffort, Sarbacane, arrive dans les bacs avec un grand succès. En 1994, il publie Samedi soir sur la Terre et réalise un record de ventes d’albums pour un artiste français avec 3 millions d’exemplaires vendus. Les albums s’espacent, cinq ans en moyenne entre chaque, mais connaissent à chaque fois un succès incontestable, Hors-saison (1999), Beaux dégâts (2004), Des roses et des orties (2008). Francis Cabrel participe à l’aventure du Soldat Rose, conte musical de Louis Chedid, dans lequel il endosse le rôle du gardien de nuit. En octobre 2012, il rend hommage à l’idole de sa jeunesse Bob Dylan et sort l’album de reprises, Vise le ciel. Francis Cabrel sort un nouvel album accompagné d’une tournée, la première après sept ans d’absence, à l’automne 2015.
Très attaché à ses origines, il retourne vivre dans son village d’Astaffort au milieu des années 80. Il s’implique sur le terrain politique local, mais passe son tour après deux mandats de conseiller municipal en 2004. Il possède un hôtel-restaurant dans la commune, Le Square, et le Domaine viticole du Boiron. En 1992, il crée l’association La voix du sud, organisme de formation, qui organise les Rencontres d’Astaffort afin de soutenir le talent de jeunes auteurs-compositeurs.
Côté vie privée, Francis Cabrel rencontre Mariette en 1970 lors d’un bal dans un petit village du sud-ouest, ils se marient en 1974. Le couple a trois filles; Aurélie (née 1986), Manon (née en 1991) et Thiu, adoptée au Vietnam en 2004.
La Corrida
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu’un a touché le verrou
Et j’ai plongé vers le grand jour
J’ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j’ai cru
Qu’il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l’avoir
Cette danseuse ridicule…
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l’attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J’en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m’incline
Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C’est fou comme ça peut faire du bien
J’ai prié pour que tout s’arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Si, si hombre, hombre . . . Yes, yes man
Baila, baila. . . . . . . . . . . . . . . Dance, dance
Hay que bailar de nuevo We have to dance again
Y mataremos otros . . . . . . And we will kill others
Otras vidas, otros toros. .Other lives, other bulls
Y mataremos otros . . . . . . And we will kill others
Venga, venga a bailar . . . . Come, come and dance
Y mataremos otros . . . . . . And we will kill others
“La Corrida” by Francis Cabrel
video par NOBILIS BELLATOR
Cette Version en HD :
!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!
Il Faudra Leur Dire: Francis Cabrel
Convertit avec www;youtube-mp3;org/
Si c’est vrai qu’il y a des gens qui s’aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire
C’est comme des parfums qu’on respire
Juste un regard facile à faire
Un peu plus d’amour que d’ordinaire
Puisqu’on vit dans la même lumière
Même s’y a des couleurs qu’ils préfèrent
Nous, on voudrait leur dire
C’est comme des parfums qu’on respire
Juste un regard facile à faire
Un peu plus d’amour que d’ordinaire
Juste un peu plus d’amour encore
Pour moins de larmes, pour moins de vide
Pour moins d’hiver
Puisqu’on vit dans le creux d’un rêve
Avant qu’ l’amour ne touche nos lèvres
Nous on voudrait leur dire
les mots qu’on reçoit
C’est comme des parfums qu’on respire
Il faudra leur dire
facile à faire
Un peu plus d’amour que d’ordinaire
Si c’est vrai qu’il y a des gens qui s’aiment
Si les enfants sont tous les mêmes
Alors il faudra leur dire les mots qu’on reçoit
C’est comme des parfums qu’on respire
Il faudra leur dire…
facile à faire
Cent Ans de plus
Cent ans dans la peau de l’esclave
Et juste après cent ans de plus
Chercher des miettes sous la table
Avant que les blancs ne marchent dessus
Searching for crumbs under the tables
Before the whites tread on them
Dormir sous des paquets de planches
Chanter seulement le dimanche
Tu vois la femme noire
Dans le rôle de la bonne
In the role of a maid
Avec tout à côté
Tout tordu son bonhomme
Après ça faut pas que tu t’étonnes
Right there by her side
Her totally bent and broken man
After that you mustn’t be surprised
C’est eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin’ Wolf et Blind Lemon
Bien rouge le sang de l’Afrique
Sur la jolie fleur du coton
La toute nouvelle Amérique
La belle démocratie “Welcome”
Bâteaux déportant les villages
Au bout de l’immense voyage
Gravé dans la memoire
Pour des années lumière
For light years
Chaque larme d’ivoire
Every ivory tear (meaning?)
Chaque collier de fer
Après ça faut pas que tu t’étonnes
C’est eux qui ont fait
Eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton
Howlin’ Wolf et Blind Lemon
Toujours plaire aux marchands de fantôme
Elle qu’on achète et lui que l’on donne
Always pleasing the shadowy merchants
She who is bought and he to whom is given
Naître avec la peine maximum
Toujours vivant dans ce que nous sommes
Born under a life sentence
Always living within what we are
Peuple interdit du reste des hommes
Cherchent le bleu de l’ancien royaume
A people outcast from the rest of humanity
Searching for the blue of the ancient kingdom
Eux qui ont fait,
faut pas que ça t’étonnes
Son House et Charlie Patton
Blind Blake et Willie Dixon
Ma Rainey et Robert Johnson
Howlin’ Wolf et Blind Lemon
Son House et Charlie Patton
Video par LaRoseDuGant
!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!.!
Francis Cabrel : La robe et léchelle
T’avais mis ta robe légère
Moi, l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après
Y a tant de façons, de manières
De dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire
Tu l’as fait
Un sourire, une main tendue
Et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu
Qui balancent
Il ne s’agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J’ai senti glisser le manteau
De l’enfance
On n’a rien gravé dans le marbre
Mais j’avoue souvent y penser
Chaque fois que j’entends qu’un arbre
Est tombé
Un arbre, c’est vite fendu
Le bois, quelqu’un a dû le vendre
S’il savait le mal que j’ai eu
A descendre
D’ailleurs en suis-je descendu
De tous ces jeux de transparence,
Ces fruits dans les plis des tissus
Qui balancent ?
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais
A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel
Tout s’envole en ombre légère
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace
Le sourire, la robe, l’arbre et l’échelle
A la vitesse où le temps passe
Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une si belle lumière
Jamais
Et voilà que, du sol où nous sommes,
Nous passons nos vies de mortels
A chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel